Description du projet
L’école des femmes
l’histoire d’un homme vieillissant et solitaire amoureux d’une petite fille. Une farce tragique.
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Représentation au Theatre du nord ouest
Auteur : Molière
Artistes : Jean-Luc Jeener, Hervé Jouval, Xavier Clion, Sophie de Fürst, Estelle Grynszpan, David Mallet, Yves Jouffroy.
Metteur en scène : Anne Coutureau
L’École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes (comportant respectivement quatre, cinq, cinq, neuf et neuf scènes) et en vers (1779 dont 1737 alexandrins), créée au théâtre du Palais-Royal le .
La pièce, novatrice en ce qu’elle mêlait de manière alors inédite les ressources de la farce et de la grande comédie en vers, fut un immense succès, et suscita une série de débats connus sous le nom de « Querelle de L’École des femmes. » Cette querelle, habilement exploitée par Molière, lui donna l’occasion de répondre aux critiques qui lui avaient été adressées et de préciser son projet dramatique dans une comédie intitulée La Critique de l’École des femmes, représentée sur la scène du même théâtre au mois de juin de l’année suivante.
Représentée un an après L’École des maris, pièce à laquelle son titre semble faire écho, L’École des femmes lui fut évidemment comparée, d’autant plus que les deux pièces présentent une intrigue similaire (un mari jaloux qui tente de se préserver du cocuage, thème déjà abordé par Molière dans La Jalousie du barbouillé et dans Le Cocu imaginaire.) Évaluant les mérites de l’une et de l’autre pièce, les détracteurs de Molière suggérèrent que la seconde n’était qu’une redite moins convaincante de la première, opinion qui était encore partagée un siècle plus tard par Voltaire, qui dans son Sommaire de L’École des femmes (1739) écrivait que le dénouement « est aussi postiche dans L’École des femmes qu’il est bien amené dans L’École des maris. »
De haut niveau
Dans un cadre réduit au strict minimum, une interprétation et performance acteur de haut niveau !!!!
Magnifique !
Pièce interprétée avec beaucoup de réalisme et d’émotion et cela sans aucun décor scénique : bravo aux comédiens !
-Magnifique!J’ai assisté à la représentation du 11 avril et ai vraiment adoré: Le jeu des comédiens, avant tout, criant de vérité, et rentrant bien dans la complexité des personnages, le tout dans un décor simplissime, permettant aux comédiens d’exprimer leur talent: – Arnolphe : Jean-Luc Jeener incarne véritablement Arnolphe dans sa folie, sa tyrannie, ses peurs, sa souffrance. Il fait peur, est détestable, mais arrive tout de même à montrer sa douleur et sa faiblesse, – Chrysalde : Jean Tom est d’un cynisme adorable, on sent toute la finesse d’esprit du rôle, j’aime beaucoup sa diction, la rythmique qui rend certaines répliques particulièrement cocasses, – Horace : Pascal Guignard Cordelier exprime bien la fougue de la jeunesse du personnage, la puissance d’un amour que rien n’arrête, le tout dans des attitudes très drôles, bien adaptées aux situations, – Georgette et Alain, les serviteurs : Parfaitement coordonnés, Patricia Bourrillon et David Mallet ne forment presque qu’un, avec quelques nuances toutefois. J’ai senti une pointe de révolte sourde dans le regard de Georgette, plus de simplicité d’esprit chez Alain. Chez les deux, très intensément, des émotions d’envie de justice, muselée par la terreur du maître, ainsi que par leur conditionnement. Ils expriment aussi de l’empathie pour Agnès, des gestuelles très vraies, naturelles. Je m’arrête là, mais les autres rôles, qui m’ont moins marqué, n’ont pas démérité non plus. La troupe s’accorde très bien du début à la fin. Un moment très agréable ! Et un seul regret : lorsque le spectacle s’arrête. On en redemanderait volontiers !
Époustouflant !
Pardonnez-moi de reprendre cette expression convenue : “les superlatifs me manquent pour faire l’éloge de ce spectacle”. Acteurs, mise en scène : un très très grand moment de théâtre. Un voeu ardent : que les organisateurs filment cette représentation, et nous en proposent le DVD ! Ajoutons que, vu la qualité des productions du Nord-Ouest, ce DVD ne pourrait être que le premier d’une longue et belle série. (Je voudrais notamment pouvoir revoir le “Médecin malgré lui” donné la saison dernière.)
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